L’entretien et la vérification périodique sont obligatoires à raison de deux visites annuelles. Toutes les interventions (visites périodiques, travaux divers et dépannages) sont consignées par la société chargée de la maintenance, dans un livret d’entretien. La personne qui est intervenue indiquera la nature de l’intervention, la date et l’heure, ainsi que son nom.
Les ascensoristes proposent aussi l’entretien des portes automatiques de garage. Vous pouvez trouver avantage à rassembler les contrats pour négocier les prix.
LE CONTRAT
Plusieurs clauses sont à examiner:
les prestations proposées,
la durée du contrat,
les conditions de résiliation.
• Pour mettre éventuellement la société en concurrence et résilier un précédent contrat, il ne faut pas laisser passer le délai de résiliation. S’il est trop important, vous pouvez demander qu’il soit raccourci.
• Les formules de révision ne sont pas toujours claires. Demandez des précisions et veillez à ce que le syndic contrôle l’application correcte de la clause.
• Il arrive que le contrat prévoit le paiement de la prestation avant la visite semestrielle, ou un règlement mensuel alors que la visite est semestrielle. Il vaut mieux que le paiement corresponde à une prestation réalisée. En cas de contestation sur la qualité du travail ou en l’absence de visite réellement effectuée, le conseil syndical pourra suspendre la facture.
Le prix
L’arrêté du 12 novembre 1990 donne une liste très précise des contrôles et des opérations que la société de maintenance doit effectuer lors de ses visites.
Au sens de ce texte, les contrats sont donc de nature forfaitaire et les professionnels doivent proposer des contrats complets sans décompter à part le remplacement des pièces. C’est pour des raisons de sécurité que l’arrêté est aussi directif. Dans l’intérêt des usagers, les travaux ne peuvent attendre la décision annuelle de l’assemblée générale.
Malgré ce texte, les professionnels proposent des contrats qui n’englobent pas toutes les prestations pour un prix global. Ils avancent que les copropriétaires ne souhaitent pas donner carte blanche à la société de maintenance et qu’ils veulent garder le contrôle des dépenses. Encore faut-il s'assurer que le contrat simple est signé en connaissance de cause; ce qui n’est pas toujours le cas.
Au moment de faire un appel d’offres, regardez si les réparations et le remplacement des pièces sont compris dans le prix.
La société assure-t-elle le dépannage 24 heures sur 24 h? C’est utile, mais il faut savoir que l’entreprise, faute de pièces, ne pourra pas réparer dans tous les cas.
S’il lui faut quarante-huit heures pour se procurer la pièce défaillante, il est plus prudent de laisser la porte du garage ouverte, surtout si elle ne donne pas sur la rue. Si les copropriétaires exigent qu’elle soit fermée, le réparateur va neutraliser le dispositif en panne; ce qui diminuera la sécurité de la porte.
L’écart de prix entre contrat complet et contrat simple est suffisamment important et mérite une étude attentive.
Dans le cas du contrat simple, il faut demander un bordereau de prix pour prévoir le coût de remplacement des pièces.
Pour le contrat complet, la copropriété n’est pas à l’abri des mauvaises surprises. Panne de moteur, boîtier de commande vétuste, cellules désuètes: si l’entreprise vous facture le remplacement au motif qu’il s’agit d’améliorations, vous aurez en effet l’impression d’avoir payé en vain le prix fort puisque vous ne serez pas prémuni des surcoûts importants.